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Le Tribunal de Kandi a condamné 2 trafiquants d’ivoires hier mercredi 17 juillet 2019 à 48 mois de prison dont 24 mois fermes. Un 3ème a été également condamné à 36 mois d’emprisonnement ferme pour les mêmes faits pour transport et tentative de commercialisation de trophées d’animaux intégralement protégés. Chacun d’eux doit verser au trésor public une amende de 500 000 FCfa et solidairement 1.500.000F Cfa pour dommages et intérêts. Cette décision est très saluée par les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique. Pour rappel, ces ennemis de la faune ont été arrêtés en flagrant délit le jeudi 27 juin 2019 avec deux pointes d’ivoires d’éléphants à Kandi par la Police républicaine de Kandi, des agents de la direction du parc W, en collaboration avec le programme Appui à l’application des lois sur la faune et la flore (Aalf-Bénin). La loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et son texte d’application, interdisent le transport et la commercialisation des trophées d’espèces intégralement protégées. L’éléphant étant de cette catégorie d’animaux protégés par la loi sus-citée, ces trafiquants sont le coup de la loi, puisque des défenses d’éléphants ont été retrouvées en leur possession. La justice leur a infligé la sanction qu’ils méritent en attendant qu’ils ne fassent appel. Mais là où le bât blesse est que les décisions du Tribunal en matière faunique ne sont pas toujours confirmées en appel. Il y en a qui sont infirmées et d’autres confirmées. On peut citer par exemple une récente décision d’une Cour d’appel qui a ramené à 12 mois fermes la peine des trafiquants condamnés à 24 mois d’emprisonnement ferme. Il faut donc que les juridictions d’appel rendent aussi des décisions vraiment dissuasives pour accompagner le gouvernement dans sa volonté de protéger le patrimoine faunique.
SA
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